((docha)) your never tell me no

 

« your never tell me no» feat oppa
Pour une fois que nos emplois du temps nous permette de manger ensemble rien que tout les deux. Je te dis qu'on est déjà venu. Do Hyun devrait avoir confiance à ma mémoire. Pendant qu'une femme de notre âge lui demande un autographe, j'essaye de me rappeler quand et pourquoi, on serait venu ici. Puis, je me mets à rougir, serais-ce... Non. Il ne se souvient jamais des dates, mais avant y avait une ruelle derrière. C'est l'une de ses chansons, la première de son groupe qui est diffusée dans le restaurant qui me ramène à l'époque.

++ En une semaine de temps, j'ai réussis à dépenser mon argent de poche pour le mois. Faut dire que lors du premier jour de cours à l'Université, tout le monde me regardait étrangement à cause de mes vêtements. Donc il a fallut que j'aille me rhabiller pour ressembler à une citadine et non pas à la paysanne que je suis. Déjà mon accent est fort prononcer et les expressions que j'utilise dépasser de mode. Sauf que voilà, je n'ai plus d'argent, et il y a deux solutions. Appeler à la maison pour demander à Oema et Ma de faire un virement et elles vont m'engueuler. Pire, me dire de trouver un petit boulot. Ou aller trouver Do Hyun.

Dix huit heures, j'attends devant l'immeuble où il habite avec ses amis. Heureusement que Young Nam oppa m'a dit où ils logeaient car c'est pas mon frère qui aurait pensé à me le dire. Dos à la porte, Walkman à fond dans les oreilles, j'attends qu'il sorte. Quand la porte s'ouvre sur lui, je me lève d'un bon et commence à essayer de l'amadouer. Oppa ! Je saute devant lui à pied joint et lui fait un grand sourire. Même si je lui tire toujours la tête pour m'avoir laisser seule à la maison, c'est quand même grâce à lui si je peux venir étudier à Séoul. Tu vas bien? Il a des cernes sous les yeux. J'ai faim, oppa. Tu me fais monter chez toi?

« your never tell me no» feat la chieuse
« Et moi je te dis que non. Je ne perds pas la boule quand même, tu ne peux pas apprécier le geste et simplement… manger et te taire ? » C’était instinctif, loin de la dispute c’était plus un jeu, j’aimais la taquiner pour voir son visage s’étirer en une moue que je venais cueillir du bout des lèvres. Mais je fus interrompu par une fan de la première heure alors que la musique du lieu change pour vanter les mérites d’un groupe dissout depuis de nombreuses années. Une mélodie qui me ramenait à mes années de gloire, et un passé marqué par des relations houleuses entre les membres d’une famille dont je tentais de me cacher.

++ « Je sais, j’ai bien compris et elle ne risque rien cesse de m’appeler pour ça ! » Je raccrochais le combiné, étirant mes membres endoloris d’une journée passée à m’entrainer. Je voulais simplement profiter d’une soirée paisible alors que les autres membres vaquaient à leurs occupations. Des émissions, des shooting, des dramas, les emplois du temps ne désemplissaient pas et ne nous laissait aucun répit. Mon estomac choisi en revanche ce moment précis pour se manifester de la plus désagréable des manières, m’obligeant à relever ce corps lourd et éreinté. Je me trainais jusqu’à la cuisine aux allures de champ de bataille, un foyer tenu par des hommes uniquement et qui en témoignait par la vaisselle qui attendait toujours d’être faite, ou encore le réfrigérateur complètement vide. « Je crois que je n’ai pas le choix… » soupirai-je. J’enfilais veste et écharpe pour sortir et partir en quête de victuaille pour me sustenter, comme un roi ! Mais ce que je n’avais pas prévu, c’était de retrouver cette demi sœur attendant patiemment que quelqu’un ne daigne lui accorder un peu d’importance. Pourquoi fallait-il que cela tombe sur moi ? « Depuis quand ça te concerne ? » Je voulais l’ignorer, comme je savais si bien le faire, mais ce fut sans compter sur la détermination à toute épreuve de la brune. « Si tu as faim, vas manger. Tu crois vraiment que je vais te montrer l’appartement dans lequel vivent cinq hommes ? » Mon estomac se tordait douloureusement, se manifestant encore une fois avant que je ne décide de continuer mon chemin pour m’arrêter à quelques mètres seulement. « Tu comptes rester là ? Rentres donc chez toi Cha. »   

« your never tell me no» feat oppa
++ La porte s'ouvre, et c'est Do Hyun qui sort. Je coupe la musique, enlevé mon casque pour sauter à pied joint devant lui. Mon sourire disparaît à sa phrase grandement agréable. On m'a toujours dit d'être polie ! Il ne va pas pouvoir dire autre chose. Vu que c'est sa mère qui nous a apprit la politesse. Je vais bien oppa, merci de t'inquiéter. Donc je vais devoir faire la conversation, réussir à lui faire oublier la dernière chose que je lui ai dit. C'est pas compliqué, voyons voir. Nous nous sommes déjà disputer un million de fois depuis notre enfance. Les mains derrière mon dos, je regarde vers l'immeuble avant de lui dire que j'ai faim. Bah pourquoi pas? Je peux rencontrer tes copains non? Un petit sourire innocent, qui est vraiment innocent. Quoi que je parle à Do Hyun, monsieur double sens. Je secoue la tête avant d'agrandir mon sourire innocent. Je veux vérifier si c'est vrai qu'ils ont des tablettes de chocolat et leur demander si je peux goûter.

Sauf qu'il veut pas, je soupire en croisant les bras. T'es pas drôle oppa. Le pire c'est qu'il essaye de me renvoyer loin de lui. Mais oppa ! Je lui attrape le bras, lui fais regard triste. Je serai morte avant de rentrer. Quoi que, je le lâche. Je vais demander à Hae Yon si il veut pas un barbecue. Lui, il ne dira pas non. Mais... J'attrape son bras et essaye de le tirer dans la rue. Je veux passer du temps avec Oppa. Tu me manques beaucoup, tu sais. Enfin, beaucoup. Peut être pas, mais son portefeuille un peu. Puis un barbecue, c'est juste toi et moi. Je me retourne vers lui, ma main glisse sur la sienne et se referme dessus. Tu veux pas savoir comment c'est passé ma première semaine de cours?